Le billet EuroNovaCorp
Vengeance est-elle justice ? Une question toujours d’actualité
Un résumé pour les pressés ⏳
L’article du Monde diplomatique de janvier 2025 explore la question de la vengeance et de la justice à travers plusieurs exemples historiques et contemporains :
L’assassinat de Talaat Pacha (1921) : Soghomon Tehlirian, un survivant du génocide arménien, tue un des responsables du massacre. Son procès devient une tribune pour la reconnaissance du génocide.
Justice vs vengeance : La justice est un processus institutionnel et impartial, alors que la vengeance est individuelle et souvent subjective.
Les génocides et leurs suites : Peu de vengeances sont observées après un génocide, car les victimes préfèrent une reconnaissance officielle.
Exemple actuel : La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre à Gaza. Est-ce une alternative réelle à la vengeance ?
🔎 Conclusion rapide : La vengeance intervient quand la justice est absente. Mais seule une justice impartiale peut prévenir un cycle de représailles sans fin.
L’analyse d’EuroNovaCorp 🌎
Vengeance est-elle justice ?
👉 Non.
La vengeance est émotionnelle et souvent disproportionnée.
Elle ne garantit pas l’équité et peut alimenter un cycle de violence.
👉 Oui.
Lorsqu’aucune justice n’existe, elle devient une réponse face à l’impunité.
Elle peut restaurer la dignité des victimes et envoyer un signal fort.
💡 Conclusion.
La justice et la vengeance cherchent à sanctionner un tort, mais seule une justice institutionnalisée peut stabiliser une société. La vengeance ne doit être qu’un ultime recours dans les cas d’injustice totale.
Vengeance vs Justice : Un débat universel 🤔
1. La vengeance : une justice personnelle ?
La vengeance est souvent vue comme une justice « immédiate », mais elle pose de nombreux problèmes :
🚶️ Elle est motivée par l’émotion et non par la raison.
🛡️ Elle peut mener à une escalade de violence.
🔒 Elle repose sur des critères subjectifs et non sur des lois claires.
Exemple : Le cas de Soghomon Tehlirian montre qu’un acte de vengeance peut aussi servir de tribune pour une cause oubliée.
2. La justice : un cadre impartial 📝
La justice est censée garantir une réponse neutre et proportionnée aux crimes.
🔄 Elle empêche le cycle des représailles.
🌎 Elle est universelle et applicable à tous.
🌍 Elle repose sur un système judiciaire et des lois.
Cependant, l’efficacité de la justice peut être remise en question lorsqu’elle ne parvient pas à punir les coupables.
3. L’exemple des génocides : Justice ou impunité ?
L’histoire montre que la vengeance après un génocide est rare :
Shoah (1945) 🇩🇪 : Les procès de Nuremberg ont jugé les responsables nazis.
Génocide rwandais (1994) 🇷🇼 : Les tribunaux Gacaca ont été mis en place pour juger les coupables.
Génocide arménien (1915) 🇦🇲 : Aucune justice internationale n’a été rendue, menant à des actes de vengeance isolés.
4. Israël, Gaza et la CPI : Une justice efficace ? 🏳️🌐
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou et d’autres responsables israéliens pour crimes de guerre.
Mais cette action pose plusieurs questions :
🏛️ La CPI a-t-elle le pouvoir de faire respecter ses décisions ?
🇩🇪🇷🇺🇳️🌐 Cette reconnaissance suffit-elle à empêcher des représailles ?
🤔 La justice internationale remplace-t-elle vraiment la vengeance ?
Conclusion : Vengeance et justice, un dilemme ⚡
La vengeance peut sembler une réponse immédiate et symbolique, mais elle ne résout pas durablement les conflits.
Sans justice, la vengeance devient inévitable.
Mais seule une justice impartiale et appliquée permet d’éviter un cycle de violence.
La CPI et les institutions judiciaires internationales tentent d’offrir une alternative à la vengeance, mais leur efficacité reste limitée. Tant que la justice ne sera pas pleinement appliquée, la tentation de se faire justice soi-même persistera.
Et vous, pensez-vous que la justice internationale est suffisante pour éviter la vengeance ?
💡💭 Dites-le-nous en commentaire !